Le consentement du patient
Rappel des étapes préalables à une intervention chirurgicale au sein du Groupe Urologie Saint-Augustin de Bordeaux
Le parcours de soins requiert que la consultation pour un médecin spécialiste soit précédée de la consultation de son médecin généraliste (ou médecin traitant s’il est déclaré).
C’est sur les recommandations du médecin généraliste, ou éventuellement d’un autre spécialiste, que le patient est reçu par les chirurgiens urologues du groupe Saint-Augustin. Ceci se fait au moyen de la lettre d’adressage que remet le médecin généraliste en mains propres au patient à remettre au spécialiste.
Si le patient présente un problème urologique, la consultation avec le chirurgien urologue va s’avérer déterminante pour évaluer la nécessité ou pas d’opérer.
Le recours à l’opération n’est pas systématique. Il peut être écarté, reporté dans l’attente d’évolution ou d’autres prises en charge.
Si le patient souffre d’un problème d’ordre rénal, ce sont également les néphrologues de la Clinique Saint Augustin qui adresse le patient vers les urologues.
Si une tumeur est détectée lors d’une palpation ou d’un examen radiologique, la clinique est en mesure, grâce au service imagerie sur place, d’affiner le diagnostic, ou de le poser.
La clinique dispose en effet d’un laboratoire qui permet de traiter les biopsies rapidement et de procéder à des ANA-PATH.
Enfin, Le groupe urologie Saint-Augustin de Bordeaux collabore activement avec les équipes de l’Institut Bergonié de Bordeaux ; il participe aux réunions de RCP (Réunions de concertation pluridisciplinaire) tous les 15 jours à Bergonié et a la responsabilité de procéder aux interventions chirurgicales en liaison avec les oncologues de l’Institut.
Dans tous les cas, le choix de procéder à une intervention chirurgicale est lié à votre état de santé et à votre consentement.
Pour que le patient soit consentant, il doit être, “éclairé” c’est à dire qu’il ait compris en quoi l’intervention consiste.
Les chirurgiens urologues s’attachent ainsi à expliquer au patient, au moyen de schémas et dessins, la manière dont ils souhaitent intervenir. Un écran numérique tactile de grand format est utilisé notamment à cette fin.
Il est important pour une confiance réciproque d’avoir un niveau d’information suffisant et de poser l’ensemble des questions que le patient est en droit d’avoir.
A l’issue de ces explications, le patient peut donner son consentement à l’intervention.
C’est un moment privilégié et incontournable pour que la patient puisse exprimer ses doutes, ses inquiétudes, pose ses questions autour de la douleur, la rééducation, la date de retour au domicile ou la prise en charge globale. Cet échange est propice à une bonne relation de confiance patient-médecin.