le Dr Jean-Baptiste Roche nous parle de l’hypertrophie bénigne de la prostate.
Après avoir abordé le cancer de la prostate, le docteur Jean-Baptiste ROCHE chirurgien urologue exerçant au sein du Groupe Urologie Saint Augustin à Bordeaux et spécialiste des Nouvelles Technologies continue dans une seconde vidéo d’expliquer en quoi l’évolution de la prise en charge des pathologies prostatiques est améliorée avec les développement des nouvelles technologies, ici l’exemple de l’hypertrophie bénigne de la prostate
L’hypertrophie bénigne de la Prostate est une maladie qui touche de nombreux hommes de plus de 50 ans. Le Dr Jean-Baptiste ROCHE explique que l’hypertrophie bénigne de la prostate provoque une hypertrophie de la glande, ce qui comprime les voies urinaires et entraîne des problèmes urinaires.
➡️ De nouvelles technologies de réduction de volume au laser, de désobstruction laser par les voies naturelles – qui connaissent une croissance significative au cours de la dernière décennie avec l’avènement de lasers moins invasifs – donnent de meilleurs résultats postopératoires que par le récent passé.
➡️ Le développement de traitements mini-invasifs, qui incluent des techniques de laser périnéal, des thérapies à la vapeur et des systèmes d’hydrojet, révolutionnent la façon dont cette maladie est prise en charge en offrant des alternatives aux traitements chirurgicaux et pharmaceutiques traditionnels.
Si évidemment le chirurgien qui adopte dans sa pratique ses nouveaux outils en constante évolution y trouve des avantages, c’est évidemment en premier lieu et surtout au patient que ces progrès bénéficient.
Le docteur Jean-Baptiste ROCHE chirurgien urologue exerçant au sein du Groupe Urologie Saint Augustin à Bordeaux et spécialiste des Nouvelles Technologies aborde l’évolution de la prise en charge des pathologies prostatiques à l’aune du développement de deux technologies majeures et ici particulièrement le cancer de la prostate:
➡️ L’imagerie médicale qui permet de caractériser le cancer de la prostate en plus du taux de PSA et ouvre la voie à des traitements focaux sur la zone atteinte par le cancer tout en laissant le reste de la prostate intact.
➡️ Les robots chirurgicaux – mais qui demeurent des robots d’assistance du chirurgien – qui donnent la possibilité d’intervertir avec une précision inégalée.
Le développement par les industriels de ces nouvelles technologies est pour le docteur Roche non seulement un gage de progrès dans le traitement même mais va également dans le sens d’un meilleur accès aux traitements par les patients.
La conjugaison de l’évolution de ces technologies et le développement de l’intelligence artificielle modifie favorablement l’approche du traitement du cancer de la prostate et limite les habituels effets secondaires.
Pour autant, ces avancées importantes ne doivent pas minimiser le rôle essentiel du dépistage du cancer de la prostate. Parlez-en avec votre médecin.
Qu’est-ce que la téléchirurgie réalisée depuis Bordeaux par le Pr Breda et le Dr Gaston sur des patients situés en Chine?
La télé-chirurgie, aussi appelée chirurgie assistée à distance, consiste à effectuer des interventions chirurgicales sur un patient situé à distance du chirurgien. Cela est rendu possible grâce à des systèmes de robotique médicale contrôlés à distance, des dispositifs de télémédecine, et des technologies avancées comme l’Internet à haute vitesse, la réalité augmentée ou virtuelle, et les dispositifs de visualisation en 3D.
Fonctionnement de la télé-chirurgie :
Robot chirurgical : Le chirurgien utilise une console pour contrôler des bras robotisés qui effectuent l’intervention sur le patient. Un exemple bien connu est le robot Da Vinci, souvent utilisé pour des opérations complexes.
Transmission des données : Les gestes du chirurgien sont transmis en temps réel via un réseau sécurisé vers les bras robotisés situés près du patient, dans une autre salle d’opération ou même à des milliers de kilomètres.
Retour visuel et sensoriel : Le chirurgien reçoit une image haute définition de la zone opérée en temps réel, et dans certains systèmes, il peut même ressentir une rétroaction sensorielle (haptique) pour simuler la sensation de toucher les tissus.
Avantages de la télé-chirurgie :
Accès à des experts chirurgicaux : Les patients, même situés dans des régions éloignées ou des zones rurales, peuvent bénéficier de l’expertise de chirurgiens spécialisés situés dans des grands centres médicaux ou des pays différents.
Réduction des temps de transfert : Lorsqu’une intervention urgente est nécessaire, la télé-chirurgie permet de traiter un patient immédiatement sans avoir besoin de le transférer vers un autre hôpital ou centre spécialisé.
Précision accrue : Les systèmes robotisés peuvent offrir une plus grande précision que la main humaine, en minimisant les tremblements et en permettant des mouvements plus fins et délicats, surtout dans les procédures complexes comme la chirurgie cardiaque ou neurologique.
Diminution des risques pour le personnel médical : Dans des environnements dangereux ou contaminés, tels que lors de crises de santé publique (pandémie) ou dans des zones de guerre, la télé-chirurgie permet au chirurgien d’opérer à distance, réduisant ainsi son exposition à des risques.
Collaboration internationale : Des équipes médicales dispersées à travers le monde peuvent collaborer en temps réel sur une même intervention, en combinant leurs expertises, ce qui améliore potentiellement les résultats.
Entraînement des chirurgiens : La télé-chirurgie permet de former des chirurgiens débutants en leur offrant la possibilité de suivre des interventions en direct et d’interagir avec des experts dans un cadre éducatif, avec des simulations et des retours en temps réel.
Quelques défis et limitations :
Connexion Internet : La télé-chirurgie nécessite une connexion Internet stable, à très haut débit et à faible latence. Toute interruption de signal peut avoir de graves conséquences pendant une opération.
Coût : Les systèmes de télé-chirurgie et de robotique sont coûteux à installer et à maintenir. Ils ne sont pas encore accessibles dans tous les hôpitaux ou pays.
Formation : Le personnel médical doit être formé à l’utilisation des équipements robotiques, ce qui peut représenter un investissement en temps et en ressources.
Défis éthiques et légaux : La question de la responsabilité en cas de complications ou d’erreurs est complexe, surtout lorsque le chirurgien est à distance. Les réglementations doivent encore évoluer pour couvrir ces aspects.
En résumé, la télé-chirurgie est une innovation qui permet d’étendre l’accès à des soins chirurgicaux spécialisés et de haute qualité, même à distance. Ses avantages incluent la précision accrue, l’accès aux experts et la réduction des risques, mais elle présente encore des défis techniques, financiers et légaux à surmonter avant d’être pleinement intégrée dans tous les systèmes de santé.
Le docteur Richard Gaston a reçu la prestigieuse médaille Wickham lors de l’édition 2022 du congrès international ERUS qui s’est tenu cette année à Barcelone.
La reconnaissance par ses pairs d’un précurseur dans la chirurgie mini-invasive
Le docteur Gaston, chirurgien urologue exerçant au sein du Groupe Urologique Saint-Augustin à la clinique éponyme Elsan à Bordeaux, est un précurseur de la chirurgie mini-invasive depuis les années 1990. Il a notamment réalisé la première prostatectomie radicale en France en 1997. Cette première prostatectomie radicale pour traitement de cancer prostatique localisé ouvrait la voie à une nouvelle technique opératoire permettant de s’appliquer à un grand nombre de cancers de l’appareil urinaire.
En 2005, le docteur Richard Gaston se spécialise dans la chirurgie robotisée avec le développement de la technique liée. Il en fait un domaine d’excellence qui vaut aujourd’hui aux chirurgiens associés au sein du Groupe Urologique Saint-Augustin d’intervenir régulèrement en France comme à l’international.
C’est ainsi qu’en 2005, le Groupe Urologique Saint Augustin est le premier à développer, en hospitalisation privée, la chirurgie sous assistance robotique (robot Da Vinci, société intuitive) et à communiquer les bénéfices post-opératoires de cette nouvelle technologie. et à être le premier à présenter une analyse scientifique afin d’améliorer la précision des chirurgies et la prise en charge du patient.
Récipiendaire heureux, le Dr Richard Gaston a tenu à exprimer sa gratitude aux organisateurs et membres du comité pour cette récompense mais également à remercier vivement son équipe de Bordeaux et a invité ceux et celles qui l’avaient accompagné à Barcelone à monter sur scène avec lui.
Le parterre a été impressionné par cette cohésion d’équipe !
Remise du prix au Dr R. Gaston
La prise de parole du Dr Gaston
Une partie de l’équipe en déplacement à Barcelone
Les conférences
Les interventions suivies en direct
Les interventions suivies en direct
Le cycle annuel de conférence ERUS
Les conférences ERUS sont réputées pour l’attention particulière portée aux besoins des jeunes urologues avec un programme spécial Junior ERUS-YAU .
ERUS met l’accent sur la chirurgie en direct. Il est destiné à présenter à la fois la chirurgie urologique oncologique comme non-oncologique, cette dernière ayant pris une place importante dans le domaine de l’urologie robotique. Les présentations allient des cas concrets simples et complexes.
Le prix John Wickham
Le prix est décerné sur une base annuelle, honorant les chirurgiens qui ont apporté une contribution significative à la chirurgie robotique. Le prix consiste en une médaille représentant une gravure à l’effigie de John Wickham. Le prix inaugural de l’an dernier a été décerné au professeur Claude Abbou pour son travail de pionnier dans le domaine de la prostatectomie assistée par robot et des transplantations rénales.
Le prix porte le nom de John Wickham (1927-2017), un véritable pionnier de la chirurgie robotique. En collaboration avec le professeur Brian Davies de l’Imperial College, Wickham a développé et conçu le premier dispositif robotique en chirurgie urologique nommé PROBOT. Wickham a utilisé le PROBOT pour effectuer la toute première procédure robotique sur la prostate à Londres en avril 1991. Il a inventé l’expression «chirurgie mini-invasive» pour décrire l’avenir du domaine. M. Wickham est décédé fin 2017 , à l’âge de 89 ans.
ERUS 2024 …à Bordeaux
Enfin une joie en dévoilant une autre : la conférence ERUS 2024 se tiendra à Bordeaux et le groupe urologique Saint-Agustin est très heureux de l’organiser.
Nous aurons l’occasion de communiquer sur cet évènement phare.
Les 17 et 18 septembre 2022 se sont tenues à New Delhi (Inde) les sixièmes éditions des master classes en uro-oncologie organisées par le département Urologie et Transplantation rénale (Department Of Urology & Renal Transplant Super Speciality Block (SSB)) du Vardhlan Mahavir Medical College de l’hôpital Safdarjung de New Delhi sous l’égide de la Société d’urologie (DUS) et organisé en collaboration avec SRS USA et GUCSI USA.
Un atelier international de chirurgie mini invasive s’est tenu en direct au cours duquel ont pu être montrées des interventions telles que
La prostatectomie radicale laparoscopique robotisée avec vision en 3D,
La néphrectomie partielle, la néphrectomie radicale, la surrénalectomie,
La dissection des ganglions lymphatiques rétropéritonéaux, L
La dissection des ganglions lymphatiques inguinaux,
La néphro-urétérectomie radicale,
La cystectomie radicale avec conduit intracorporel / néovessie,
Des biopsies de prostates guidées par fusion IRM-échographie avec assistance robotique, et traitement par HIFU.
Sont intervenus notamment en provenance de l’étranger les docteurs Vipul Patel (Etats-Unis) Dr AK Hemal (États-Unis), Dr Mihir Desai (États-Unis), Dr Steve Foley (Royaume-Uni), Dr Guy Cooper (Royaume-Uni) et le Dr Jean-Luc Hoepffner (France) du Groupe Urologique Saint-Augustin. (Bordeaux),
De très nombreux urologues, oncologues et radiothérapeutes éminents de toute l’Inde ont participé à cette conférence pour aborder les dernières avancées en uro-oncologie.
A cette occasion le Dr Jean-Luc Hoepffner s’est vu remettre un prix en remerciement de son intervention lors de cette conférence.
L’invitation faite au Dr Hoepffner témoigne de la visibilité de l’expertise des chirurgiens du Groupe Urologique Saint-Augustin au niveau international, expertise consacrée notamment dans le dernier classement de Newsweek.
Le groupe Urologie Saint-Augustin hisse la clinique Saint-Augustin de Bordeaux au 45ème rang mondial du Classement 2023 de Newsweek.
Dans son classement annuel de la célèbre revue Newsweek « World’s Best Specialized Hospitals 2023 » qui intègre cette année la spécialité Urology, le Groupe Urologie de la clinique Elsan Saint-Augustin arrive à la 45ème place mondiale.
Le groupe Urologique Saint-Augustin se voit être le premier service urologique privé français, et le 3ème français derrière les services de l’AP-HP de la Pitié-Salpétrière et de Tenon selon le classement publié la semaine dernière.
Méthodologie
Newsweek a procédé à son classement en analysant 300 établissements dans 28 pays
Leslistessontbaséessuruneenquêtemondiale,àlaquelleplusde40000professionnelsdelasanté(médecins,professionnelsdelasantéetdirecteursd’hôpitaux)ontétéinvités à participer.Leclassementcomprendles300meilleurshôpitauxpourlacardiologieetl’oncologie,les200premierspourlapédiatrie,les150premierspourlachirurgiecardiaqueetl’endocrinologieetletop125pourlaneurologie,laneurochirurgie,l’orthopédie,lagastroentérologie,lapneumologieetl’urologie.
La reconnaissance d’une expertise majeure
Les chirurgiens du groupe urologique Saint Augustin ont ainsi été reconnus par leurs pairs et cela donne du sens aux interventions qu’ils réalisent également régulièrement en France et à l’étranger pour des interventions complexes.
A noter que la clinique Augustin par ailleurs voit également ses services Cardiologie et chirurgie cardiaque reconnus dans le classement (respectivement 126eme et 147eme)